Carnaval en Martinique
Le Carnaval en Martinique
Le Carnaval en Martinique est l’une des fêtes les plus importantes pour la population martiniquaise. C’est une explosion de créativité et un véritable plongeon dans une réalité parallèle inversée : on assiste à des inversions de genres et de hiérarchies de la vie quotidienne.
Les préparatifs pour le Carnaval commencent dès janvier, notamment pour deux événements : le concours de la chanson créole et l’élection de la Reine du Carnaval.
De janvier jusqu’au Mardi gras, l’île est en effervescence avec des répétitions d’orchestres et des activités pédagogiques dans les écoles autour du carnaval.
Origines du Carnaval en Martinique
Les origines du Carnaval remontent à l’époque du colonialisme et de l’esclavage au XVIIIe siècle. À cette époque, les esclaves d’origines culturelles et linguistiques similaires se réunissaient pour chanter et danser. Mais ce n’est que pendant les jours de Carnaval que les maîtres leur permettaient de célébrer publiquement, avec musique et danse. Après l’abolition de l’esclavage en 1848, le Carnaval de Martinique a pris le caractère populaire qu’il conserve encore aujourd’hui.
À l’origine, le principal Carnaval se tenait dans la ville de Saint-Pierre, jusqu’à ce qu’elle soit détruite par l’éruption volcanique de 1902. Depuis lors, le Carnaval principal s’est déplacé vers la nouvelle capitale, Fort-de-France.
Déroulement du Carnaval en Martinique
- Dimanche gras : Apparition de la Reine du Carnaval et premiers cortèges masqués avec musiques et danses.
- Lundi gras : Défilés en pyjama le matin et « mariages burlesques » l’après-midi, où les hommes portent des robes et les femmes des habits masculins.
- Mardi gras : Le jour des « diables rouges », avec le Grand Diable entouré de ses petits diables vêtus de rouge.
- Mercredi des cendres : Journée des « diablesses » habillées en noir, et crémation du Roi Vaval sur la plage.
Les personnages du Carnaval
- Le Roi Vaval : Figure centrale du Carnaval, brûlée à la fin des festivités.
- Le Bwabwa : Personnalité locale moquée pour ses échecs de l’année.
- Les « Nèg Gwo Siwo » : Représentations des esclaves fugitifs, enduits d’un mélange d’huile et de charbon.
- Les hommes d’argile : Statues humaines entièrement recouvertes d’argile.
- Les diables rouges : Figures effrayantes qui effraient la foule, surtout les enfants.
Conseils pratiques
Quand ? Entre février et mars (dates précises sur www.martinique.org).
Où ? Principalement à Fort-de-France.
Comment s’habiller ?
- Dimanche gras : Costume libre.
- Lundi gras : Pyjama pour les femmes, chemise de nuit pour les hommes.
- Mardi gras : Tout en rouge.
- Mercredi des cendres : Noir et blanc.
Source des informations : Site officiel du Tourisme de la Martinique : www.martinique.org/carnaval-martinique
Si vous souhaitez approfondir le sujet, voici le guide complet en français sur le Carnaval en Martinique : Guide Carnaval Martinique
Pour les superbes photos, un grand merci à la photographe et journaliste française Caroline Paux. Vous pouvez la retrouver sur Instagram @caroline_paux et sur Facebook sous le nom de Caroline Paux.
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